Joëlle Réthoré a été Professeur de Linguistique anglaise et de Sémiotique à l’université de Perpignan Via-Domitia. De 1991 à 2003, elle a dirigé l’institut de Sémiotique, Communication et Éducation (IRSCE), qu’elle avait co-fondé en 1974 avec le philosophe Gérard Deledalle. Elle a occupé les fonctions de Secrétaire générale adjointe de l’Association Internationale de Sémiotique de 1989 à 1994, et de co-Secrétaire générale de l’Association Française de Sémiotique, avec Jacques Fontanille, membre de l’institut National de France (INF).

Joëlle Réthoré

Bibliographie :

La Sémiotique linguistique de Charles S. Peirce : Propositions pour une grammaire phanéroscopique. Thèse de doctorat ès Lettres et Sciences Humaines, A.N. R. T., Université de Lille, ISSN : 0294-1767, 739 pages.

Analyse d’un texte : Signe d’Apollinaire. Dans G. Deledalle, Théorie et pratique du signe (avec la participation de J. Réthoré), Paris : Payot, 1979, 175-190.

Lecture et interprétation. Une partition sémiotique des savoirs. Dans Semiosis n°27, Baden-Baden : Agis-Verlag, 1982, 32-38.

Sémiotique de la langue et de la métalangue. Dans Semiotics Unfolding, Actes du Deuxième Congrès de l’Association Internationale de Sémiotique. Berlin-New-York-Amsterdam : Mouton de Gruyter, 1983, 1229-1236.

Pragmatisme et langage chez Peirce. Dans Semiosis n°46-47, Baden-Baden : Agis-Verlag, 1987, 131-154.

La description de ces signes qui fondent notre rapport au réel. Dans Semiosis, n° 59-60, Baden-Baden : Agis Verlag, 1990, 23-29.

La représentation en langue de l’objet réel et de l’objet de représentation. Dans Cahiers de Praxématique, n°15, Université Paul Valéry – Montpellier III, 1990, 121-137.

L’iconicité de l’icône : problème méthodologique. Dans L’Ordre des mots II. Domaine anglais, C.I.E.R.E.C./Travaux LXXXI : Université de Saint-Etienne, 1990, 53-70.

The ideoscopy of Semiosis. Dans N. Tasca (dir.), En hommage à Thomas Sebeok, Cruzeiro Semiotico : Lisbonne-Porto, 1996, 87-94.

A.C. Swinburne. Enquête sur le chaos des structures et du sens dans Vos Deos Laudamus. Dans Du Mot à l’identité, ALSO, Arts, Littérature et Société dans les Pays Anglophones : Université de Franche-Comté, 1998, 287-314.

L’Entour du signe écrit : énonciation et lecture. De la nécessaire division du sujet. Dans A. Helbo (dir.), La Lecture, Degrés n°94 : Bruxelles, 1998, e1-e25.

L’Interprétation. Fondement du langage et condition de toute signification. Dans L. Hébert, Interprétation, Protée vol. 26, n°1 : Chicoutoumi (Québec), 1998, 19-27.

Quand le discours se veut langage d’un sujet plutôt qu’instance indifférente de la langue (co-écrit avec C. Paucsik). Dans Protée : Chicoutoumi (Québec), 1998-99, 35-44.

Langage, an Actual Partner to Discours et Langue. Dans J. Bernard et G. Withalm, Semiotica n°128, ¾, . Berlin-New-York-Amsterdam :  Mouton de Gruyter, 2000, 289-299.

Le domaine du langagier : langue ou langage ? Le point de vue de la sémiotique. Dans M. Bilger (dir.), La Linguistique de corpus. Etudes et réflexions, Cahiers de l’Université de Perpignan, n°31, 2000, 227-238.

The language of the English : The Tones of a People. Dans Langues et littératures : Linguistique, Stylistique, Traduction, Anglophonia, French Journal of English Studies, Caliban n°9 : Presses universitaires du Mirail, 2001, 163-177.

Le sens du langage versus le non sens des langues : Iconicité versus arbitrarité. Dans A. Jappy et J. Réthoré (dirs.), Sémiotique peircienne : état des lieux, Presses Universitaires de Perpignan, 2001, 43-58.

Préface et traduction de Chants de femmes de l’orient marocain, Presses de l’Université d’Oujda, Maroc, 2002.

The Sense of Language (as langage) versus the Nonsense of Languages (as Langues): Iconicity versus Arbitrariness. Dans M. Shapiro (dir.), The Peirce Seminar Papers V, Berghan Books : New-York-Oxford, 2002, 152-164.

Iconicité et hétérologies : jeux de l’art et de la littérature. Dans F. Caruana (dir.), L’Art c’est l’art, Voix éditions, 2005, 212-231.

Une approche pragmaticiste de l’invective. Dans D. Girard et J. Pollock, Invectives. Quand le corps reprend la parole, Presses Universitaires de Perpignan, 2004, 25-39.

De l’intention d’art : de l’œuvre perçue comme représentation. Dans J. Fisette (dir.), Peirce et la question de la représentation/ Peirce and the Notion of Representation, Visio, vol. 9, nos 1-2, 2004, 79-90.

La pensée triadique du phénomène de communication according to Peirce. Dans D. Ablali et E. Mitropoulou, Sémiotique et communication. Etat des lieux et perspectives d’un dialogue. Semen n°23, Presses universitaires de Franche-Comté, 2007, 139-157.

Paul Ricoeur, habitant de ce monde. Les affleurements de la conception peircienne du signe et du pragmatisme. Dans Semiotica, n°168 -1/4, Berlin-New-York-Amsterdam :  Mouton de Gruyter, 2008, 243-253.

Les dé-routes du sens : déviation (obligatoire), passage interdit, voie sans issue. Dans N. Solomon (dir.), L’Impasse, Presses Universitaires de Perpignan, 2012, 91-120.

Totalitarismes : quad les symboles cessent de croître. Dans L. Aubry et B. Turpin, Victor Klemperer, repenser le langage totalitaire, Paris : CNRS éditions, 2012, 187-199.

Rhétorique de l’œuvre en légendes de Magritte. Ce que révèle l’analyse linguistico-sémiotique des déterminants nominaux. Dans L. Hébert, P. Michelucci, et E. Trudel (dirs.), Nota Bene, 2018, 105-134.

Joëlle Réthoré a publié avec Joseph Maureso aux éditions Paraules le socle et la gravitation un récit

Cet ouvrage est le témoignage d’une pratique désirée de gravitation, commencée il y a exactement quarante-cinq ans, dans le cercle des amis de Maître Rey, familièrement appelé le Didi’s. Dans ses débuts, elle s’est fondée dans la seule parole, mais au sein d’artistes plasticiens essentiellement, qui étaient très portés à la discussion. J’étais alors linguiste, et Joseph Maureso jeune étudiant aux Beaux-Arts de Perpignan. Quelque trente-cinq ans après, Joseph, devenu peintre et sculpteur à son tour, m’a invitée à revisiter nos dialogues dans le cadre de ses expositions.